Les freins au développement du e-commerce au Maroc

Au Maroc, l’internet est de plus en plus utilisé en 2021 par la population à des fins personnelles. Les internautes optent progressivement pour l’achat en ligne favorisant ainsi le développement du e-commerce

Par: Agence DigitalMa

En effet, le développement du e-commerce au Maroc en 2021 se fait à pas comptés. Bien que 27,62 millions d’internautes marocains tirent profit de l’internet au Maroc, les ventes réalisées en ligne représentent quant à elles une infirme partie de ce nombre d’utilisateurs c’est à dire environ 2%.

Ces chiffres considérables font preuves de difficultés que rencontre le e-commerce à se développer au Maroc. De ce fait, le Maroc est classé 9ème en Afrique et 95ème sur 152 pays dans le rang mondial du commerce électronique.

Cependant, même si le e-commerce s’installe lentement dans la vie des internautes, il a augmenté amplement au cours de l’année précédente en raison du confinement.

  • Développement du e-commerce de 2020 à 2021 au Maroc

Entre 2020 et 2021, le nombre d’internautes au Maroc a surenchéri à environ 2,3 millions et s’est prolongé à près de 9,1% au Maroc.

A cette période, au regard de la situation de COVID qui s’imposait, la population marocaine s’est intéressée de plus en plus au commerce électronique. Ainsi, l’évolution du commerce en ligne a connu un foisonnement de 300 à plus de 1000 sites de commerce en ligne en 2020.

De ce fait, vu l’adaptation progressive d’achat en ligne, le nombre d’utilisation de cartes de crédit en ligne a aussi connu une hausse de 46,52%. Selon le centre monétique interbancaire, ce pourcentage a dépassé les 13 millions pendant cette année.

 

En outre, durant ce confinement, de nombreuses opérations commerciales en ligne ont eu lieu et cela à travers différents canaux digitaux.

  • Canaux digitaux du E-commerce

Les internautes marocains réalisent progressivement leurs achats en ligne vu la possibilité qu’ils ont à ne plus se déplacer.

Ainsi, ils optent pour différents canaux digitaux dont des sites de commerces indépendants et des réseaux sociaux comme Instagram et Facebook qui quant à eux ont développé leurs propres marketplaces en se fondant sur leurs audiences. De plus, le Quick commerce qui représente l’ensemble d’applications de commerces en ligne ayant pour but d’offrir des services de livraisons rapides est l’un des nouvelles tendances du e-commerce.

Les réseaux sociaux subsistent donc de plus en plus dans le commerce électronique au Maroc car ils sont plus accessibles et que la livraison est rapide sans oublier que la communication entre fournisseurs et clients est fluide.

Même si au cours de cette période les internautes marocains ont porté leur attention sur le e-commerce, des freins continuent d’exister et empêchent également son évolution.

  •  Difficultés de développement du e-commerce au Maroc

Manque d’investissement

Le Maroc fait face à l’énigme de financement au niveau des startups qui ne suscitent pas l’intérêt des investisseurs.

Effectivement, dans certains pays africains comme l’Égypte et le Nigéria, considérés comme des géants, des startups de la Fintech sont valorisées à plus d’un million de dollars. Ce secteur met en avant des services liés au e-commerce.

Cela s’explique par le fait que le Maroc, avec près de 36 millions d’habitants, peine à attirer les investisseurs par rapport au Nigéria et à l’Égypte, qui comptent respectivement 200 millions et 100 millions d’habitants.

 

Manque d’adaptation des entreprises marocaines

Les entreprises marocaines n’arrivent pas à s’adapter au e-commerce. Elles doivent avoir à leur disposition des ressources et de la patience pour pouvoir pénétrer ce marché. En effet, elles ne doivent pas avoir pour but unique l’obtention d’une rentabilité sur le court terme.

De plus, elles doivent également acquérir des compétences et de l’expertise pour les accompagner dans ce processus.

Les entreprises marocaines devront s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs, notamment l’enthousiasme pour les achats en ligne observé lors du Black Friday.

Mauvaise expérience client

L’expérience client se traduit par les émotions ressenties par le client au cours de ses interactions avec l’entreprise. Cependant, il est fort de constater que les boutiques en ligne ont dû mal à comprendre les motivations du potentiel acheteur et à le positionner comme centre d’intérêt. Elles se concentrent sur le produit que sur l’expérience client.

Ainsi, à force de ne pas en prendre grande considération, les clients ne sont pas fidélisés.

Manque de garantie sur les produits

Les boutiques en ligne dans le secteur informel n’offrent pas généralement de garantie sur leurs produits et cela n’affermi pas les consommateurs.

Certaines sont un ralentissement pour le commerce en ligne de par le mensonge sur les images du produit ou les informations le concernant.

Ainsi, il n’y a pas de garantie sur le fait que le client peut retourner le produit s’il n’est pas satisfait après la livraison.

Manque de confiance des consommateurs

Le secteur de l’informel est aussi un frein au développement du e-commerce au Maroc. En effet, les consommateurs restent méfiants au sujet des paiements en ligne et même de tout le processus d’achat. A cet effet, la méthode du Cash on Delivery comme mode de paiement se fait de plus en plus. Ce qui est donc en désaccord avec le processus de paiement en ligne.

 

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